
-John? C'est Élisabeth.
-Oui Élisabeth? Fit-il à moitié endormi.
-Est-ce que vous pouvez venir me voir s'il vous plaît? Lui demanda t'elle, j'aurais quelque chose à vous demander.
-Oui j'arrive, lui dit-il.
Il coupa la communication et se leva. Il alla se passer de l'eau sur le visage et sortit de ses quartiers. Il longea les couloirs et arriva devant les bureaux de la diplomate et frappa. Une voix lui dit d'entrer. C'est ce qu'il fit. La jeune femme lui sourit et lui fit signe de s'asseoir. Il s'installa et Élisabeth lui demanda:
-Vous avez pu vous reposer John?
-Oui un petit peu Élisabeth, fit-il en lui souriant, que puis-je faire pour vous?
-Voilà je voudrais vous confier une mission, lui dit-elle.
-Oh et sur quelle planète je dois aller? Fit-il quelque peu refroidi.
-C'est sur Atlantis, lui dit-elle.
-Oh euh d'accord, fit-il, c'est quoi cette mission?
-Eh bien voilà j'ai décidé de fêter Halloween et d'organiser une soirée costumée, fit-elle, il y aura aussi un menu spécial. J'ai besoin de vous pour décorer Atlantis.
-Ah euh d'accord si je peux vous aider je suis ravi de le faire, lui dit-il, à quelle heure débute la soirée?
-19h30, fit-elle, toutes les décorations et les costumes sont entreposés à côté du laboratoire du Dr McKay.
-Très bien je vais m'en occuper, fit John en se levant.
-Merci John, fit Élisabeth.
Il lui sourit puis il quitta le bureau de la jeune femme. Élisabeth avait eu une idée formidable. Ce soir ça allait être l'occasion pour le jeune militaire d'avouer ses sentiments à Rodney. Il alla au lieu indiqué par Élisabeth et décida de commencer par le laboratoire de son scientifique. Quand il arriva il le vit penché sur son ordinateur. Il salua Zelenka:
-Bonjour Zelenka.
Rodney sursauta et s'adressa au colonel en s'énervant:
-Non mais ça va pas d'arriver comme ça. Vous m'avez fait peur.
-Désolé Rodney ce n'était pas mon intention, fit le militaire.
-Je peux savoir ce que vous faites avec ce carton dans les mains? Lui demanda le scientifique.
-Eh bien il se trouve qu'aujourd'hui c'est Halloween, fit John, et Élisabeth organise une soirée costumée avec un menu spécial donc elle m'a confié cette mission: celle de décorer la cité.
-Mais c'est du n'importe quoi, fit McKay, c'est pour les enfants.
-Moi j'adore cette fête, fit Sheppard, et puis ça va être cool. On va pouvoir se déguiser.
-Se déguiser, se déguiser ! Mais c'est du n'importe quoi ! Fit McKay, en tout cas ne comptez pas sur moi pour venir à cette stupide soirée.
-Quoi? Fit Sheppard déçu, ne me dites pas que vous allez rester ici?
-Si , fit le scientifique.
-Allons Rodney, fit Zelenka, venez avec nous on va bien s'amuser.
-Non j'ai du travail, fit le canadien.
-Rodney ! Fit l'américain d'une voix tranchante, vous allez me faire le plaisir de venir ce soir et si vous ne venez pas je viendrais vous chercher moi même et je vous attacherais à moi si il faut.
Le scientifique se mit à râler et John lui sourit tendrement. Mais Rodney ne le vit pas et cela attrista le colonel. Zelenka vit la tristesse du militaire et ça lui serra le coeur. Il se promit de tout faire pour réunir les deux hommes. En silence Sheppard décora le laboratoire et quand Lorne passa et vit ce que faisait son supérieur il lui proposa son aide:
-Mr voulez-vous de l'aide?
-Avec plaisir major, fit John.
Les deux hommes finirent de décorer le laboratoire puis ils allèrent à l'infirmerie. Au passage John expliqua les raisons de ces décorations et le major lui dit qu'Elisabeth avait eu une bonne idée. Après avoir expliqué à Carson les intentions de la diplomate les deux hommes décorèrent puis ils partirent. Ils firent pareil avec les autres pièces et c'est alors que Lorne lui dit:
-Vous êtes sûr que vous allez bien Mr?
Le colonel poussa un soupir et lui dit:
-Pas vraiment Lorne. Je peux vous poser une question?
-Oui bien sûr Mr, lui dit-il.
-Avez-vous déjà été amoureux? Lui demanda Sheppard.
-Oui Mr, fit le major, c'est ce qui vous arrive en ce moment?
-Oui je suis amoureux mais cette personne ne le voit pas, fit John, cet amour me rend dingue. Il me consume de l'intérieur. Je ne sais plus quoi faire.
-Si c'est pas indiscret colonel de qui êtes-vous amoureux? Lui demanda le major.
-De Rodney, fit Sheppard.
Lorne était triste pour son supérieur. Il allait tout faire pour les mettre ensemble McKay et lui et pour cela il allait demander de l'aide à Zelenka. Ils finirent de tout décorer et allèrent se chercher les costumes pour se préparer. John en prit un pour Rodney et il passa au laboratoire pour récupérer son scientifique. Quand il arriva McKay était toujours entrain de travailler. Il lui dit:
-Rodney vous finirez demain il est l'heure d'aller vous préparer.
McKay leva la tête et lui dit:
-Allez-y sans moi colonel j'ai du travail.
-Non McKay ! Fit Sheppard, vous venez et c'est un ordre.
Le canadien soupira et suivit l'américain hors du laboratoire. Ils allèrent dans leurs quartiers et avant d'entrer le colonel lui remit son costume. John entra dans la salle de bain et se doucha. 30 minutes plus tard il fut prêt. Il sortit de ses quartiers et alla chercher l'homme qui faisait battre son coeur. Au même moment Rodney sortit et John lui dit:
-Vous être prêt? On peut y aller?
-Oui on peut y aller, fit le scientifique de mauvaise grâce.
Pendant le chemin les deux hommes discutèrent de tout et de rien puis ils arrivèrent au mess. Ils prirent un apéritif et Elisabeth porta un toast après avoir fait un discours. Après cela ils purent commencer à manger. Il y avait de la musique. Elisabeth se dit que c'était le moment. Elle alla voir John qui lui demanda:

-Oui enfin pas trop, lui dit-elle nerveusement, est-ce qu'on peur sortir sur le balcon?
-Oui bien sûr, lui dit-il.
Les deux jeunes gens sortirent sur le balcon puis la diplomate parla:
-John j'ai quelque chose à vous confier.
-Allez-y je vous écoute, fit le militaire.
-Voilà ça fait un moment que je voulais vous le dire mais je ne savais pas comment alors voilà je me lance: Je suis amoureuse de vous John, fit la jeune femme.
Pendant un instant le militaire ne dit rien et quelques minutes plus tard John lui dit qu'il était flatté mais qu'il n'était pas amoureux d'elle. Elle le regarda surprise et Sheppard coula un regard tendre vers Rodney. Elle comprit et lui dit qu'elle ne pouvait pas lutter. Elle lui souhaita bonne chance. John lui sourit et il alla voir Rodney. Il lui dit:
-Il faut que je vous parle Rodney.
-Qu'est-ce que vous voulez colonel? Lui demanda t'il
-Elisabeth est venu me voir pour m'avouer ses sentiments, fit le militaire.
-Oh, fit le scientifique surpris, et qu'avez-vous répondu?
-Que je suis amoureux de quelqu'un d'autre, fit l'américain.
John souda son regard à celui de son ami . Ils se fixèrent un long moment en silence puis le colonel murmura:
-C'est vous la personne que j'aime.
Rodney s'écarta vivement en le repoussant et en lui disant:
-Ne me touchez pas ! Laissez-moi tranquille !
John se figea tandis que le scientifique reprenait:
-Je ne suis pas comme ça !
Alors sans s'attarder davantage Sheppard prit la fuite et alla au balcon où il laissa sortir sa peine.
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Zelenka qui avait remarqué tout cela alla voir Rodney et lui dit:
-Vous savez ce que vous êtes? Un imbécile.
-Quoi? Mais de quoi je me...Commença le scientifique en s'énervant.
-Au lieu de vous comportez comme un égoïste allez le voir, fit le tchèque, il a besoin de vous.
-Je ne sais pas où il est parti, fit le canadien.
-Vers ses quartiers, fit Lorne.
-Merci Major, fit McKay.
Le scientifique quitta le mess et se rendit dans les quartiers du colonel. Quand il entra il le vit accoudé à la rambarde. Il lui demanda:
-Qu'est-ce qu'il se passe John?
-Qu'est-ce que vous me voulez? Fit le militaire en s'énervant.
Et sans qu'il s'y attende il craqua. Il dit à son ami:
-Je suis amoureux de vous depuis 3 ans. En fait depuis que je vous ai vu à la base de l'Antarctique. Mais pour ne pas le montrer je couchais avec les femmes. Moi non plus je ne suis pas comme ça mais ce n'est que de vous dont je suis amoureux. Cet amour me rend dingue. J'en dors mal.
Rodney en resta sans voix et de voir son ami dans cet état ça lui faisait mal. Il le prit dans ses bras et lui dit:
-Je suis désolé de n'avoir rien vu.
John pleurait contre lui et le scientifique ne savait pas comment le réconforter. Sheppard se dégagea et partit dans le hangar à Jumper et en prit un. Il décolla et alla dans un endroit de la cité qu'il aimait bien. Il posa l'appareil, sortit et alla s'asseoir. Entretemps Rodney qui était inquiet pour son ami avait prit un jumper et l'avait suivit. Il alla s'asseoir à ses côtés en silence et le colonel prit sa main dans la sienne. Il la serra fort et posa sa tête sur l'épaule du canadien. Ils ne disaient rien et regardaient les étoiles. Rodney tourna sa tête vers lui et timidement il déposa un baiser sur les lèvres de John. Le colonel le rapprocha de lui et approfondit le baiser. Il demanda l'accès à sa langue que le scientifique lui accorda. Elles se mirent à danser un ballet sensuel puis manque de souffle ils mirent fin au baiser. Sheppard se lova dans les bras de Mckay et lui dit:
-Je t'aime Rodney.
Le scientifique caressa la joue du militaire avec tendresse et lui dit:
-Moi aussi je t'aime John.
Ils échangèrent un nouveau baiser puis ils se levèrent pour repartir. Ils remontèrent dans les jumpers et repartirent vers la cité. John se sentait beaucoup mieux et il était heureux car Rodney l'aimait. Les deux hommes posèrent les jumpers dans le hangar et descendirent. Aussitôt Sheppard alla se blottir contre McKay qui referma ses bras autour de lui. Ils s'embrassèrent et le colonel vit le désir dans les yeux de son compagnon. Le canadien prit la main de l'Américain dans la sienne et l'emmena dans ses quartier. Il embrassa doucement le militaire. John répondit à son baiser avec douceur et s'écarta lentement de lui.
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-Tu es sûr? lui demanda t'il en nouant son regard au sien
-oui...Fit Rodney.
John sourit et hocha la tête. Lentement il se rapprocha à nouveau de Rodney et repris ses lèvres. Le scientifique entrouvrit la bouche et le baiser devint passionnel. Puis il attira John à lui et l'incita à s'allonger sur lui. John hésitait il avait peur de brusquer Rodney mais en même temps il sentait le désir monter irrépressiblement. Ses mains glissèrent sur le torse du canadien et le caressèrent lentement. Rodney laissa échapper un gémissement et John s'enhardit. Il passa une main sous le tissu et caressa la peau douce et chaude. Sous lui Rodney tremblait mais c'étaient des frissons de plaisir. La main dériva vers l'estomac puis plus bas, frôlant la ceinture du pouce. Avec des gestes lents, John fit passer le t-shirt de Rodney par-dessus sa tête et le lui retira. Le scientifique le dévorait du regard. L'américain compris et retira également son propre t-shirt. Ils se retrouvèrent à égalité. John s'allongea sur Rodney, qui l'entoura de ses bras. Ses mains parcouraient langoureusement le dos du militaire, lui arrachant des gémissements rauques de plaisir. Puis à nouveau, ils s'embrassèrent, laissant leur plaisir les guider. D'un geste d'expert, John déboutonna le pantalon de Rodney mais il ne lui enleva pas tout de suite. D'abord il quêta une approbation dans son regard. Il voulait vraiment être certain. Rodney lui sourit et fit lui-même glisser le vêtement sur ses cuisses. John sourit à son tour et posa la main sur la bosse qui déformait le boxer du canadien.
-A ton tour, fit Rodney malicieusement en tirant sur le pantalon de l'américain.
John poussa un cri de surprise alors que le vêtement lui tombait sur les chevilles. Il ne s'était même pas aperçu que Rodney le lui avait déboutonné.Puis, une fois débarrassé de son encombrant pantalon, John se rallongea sur Rodney et pressa son désir contre le sien. Ils gémirent à l'unisson. Une main se glissa entre leurs ventres et trouva le chemin jusqu'à la terre promise. John se cambra en la sentant et poussa un cri rauque. Puis sa main vint rejoindre celle de son amant et se glissa dans son boxer. Simultanément, ils entamèrent un lent mouvement de va et viens, leurs hanches ondulant au même rythme que leurs mains. John fut le premier à atteindre l'orgasme. Il arqua les reins et explosa en criant le prénom de l'homme qu'il aimait. Il fut aussitôt suivi par Rodney qui poussa un long gémissement avant de se laisser aller et de se répandre dans la main de son amant. Leurs bouches se séparèrent tandis qu'ils aspiraient goulûment l'air qui leur faisait défaut. Puis John laissa ses mains partir à la découverte de ce corps qu'il connaissait maintenant si bien, éveillant des sensations indescriptibles chez son compagnon. Rodney se laissait faire, s'imprégnant comme une éponge de la félicité qui courait dans ses veines.
-Jooooohn !!!! C'est bon.... Encore... souffla-t-il alors que la main du militaire venait taquiner ses bourses pleines tandis que sa bouche suçotait lascivement le lobe de son oreille.
Bon sang ! Jamais personne n'avait su le faire vibrer comme ça ! Jamais personne n'avais réussi à cartographier le moindre millimètre de son corps pour répertorier chaque zone érogène, chaque parcelle de peau réactive, chaque geste, chaque effleurement qui lui soutirerait des plaintes d'extases et des cris de jouissance. Son corps se tendit comme un arc alors que la main audacieuse enveloppait maintenant sa verge, allant et venant sur son érection douloureuse en décuplant son désir tandis que la langue s'attaquait à ses tétons, allant alternativement de l'un à l'autre, les rendant hypersensibles. S'il continuait ainsi, Rodney n'allait pas tarder à venir et il ne voulait pas venir ainsi: il y avait trop de temps qu'il désirait son compagnon pour se contenter de ce type d'étreinte. D'un coup de rein, il renversa la position, se retrouvant à califourchon sur le bassin de son amant, le détaillant avec des yeux gourmands qui ne laissaient aucun doute sur ses intentions.

Pour toute réponse, le militaire lui sourit, s'empara de sa main et se mit à lui sucer langoureusement les doigts, un regard débordant de luxure rivé sur le sien. Puis il écarta largement les jambes pour lui permettre de s'installer entre elles. A le voir ainsi, s'offrant sans pudeur, sans retenue, Rodney dut rassembler tout son self-Control pour ne pas le pénétrer et le faire sien sans attendre tant l'envie qui le taraudait à cet instant devint presqu'insoutenable. Il respira profondément, se forçant au calme : il ne voulait pas d'un assaut à la hussarde, flamberge au vent, labourant son compagnon sans aucune subtilité... Non, il voulait lui faire perdre la tête, le noyer de plaisir, posséder non seulement son corps mais son âme et la moindre parcelle de ses pensées... Il fit pénétrer son index dans l'antre chaud déjà prêt pour l'accueillir et John se tendit vers lui dans une invite sans équivoque : il voulait plus, beaucoup plus. Il ne tarda pas alors à revenir cette fois en adjoignant le majeur et, devant l'absence de réaction douloureuse de son compagnon, il passa très vite à trois doigts qui se mirent à aller et venir dans l'intimité offerte tandis que son autre main effleurait du pouce le gland déjà un peu humide alors que les autres doigts jouaient leur partition sur la longueur du membre roide. John commença à haleter sous les sensations délicieuses que les caresses précises et voluptueuses faisaient naître en lui. En bon scientifique, Rodney savait optimiser ses effets: un minimum de gestes pour un maximum de résultat... L'amour avec lui était... Il n'y avait pas de mots dans son vocabulaire pour le caractériser.
-Rodney... maintenant... parvint-il à souffler entre deux gémissements de plus en plus sonores.
Le désir de son amant rejoignant le sien, le scientifique ne se fit pas prier plus longtemps avant de retirer ses doigts pour les remplacer par son sexe tendu à son maximum. Il pénétra le long fourreau étroit d'un geste ample et souple et se trouva très vite enchâssé jusqu'à la garde, arrachant un premier cri à John, dans lequel, sous la souffrance, on décelait déjà le plaisir. Il attendit quelques instants que son partenaire se détende sous ses baisers et ses caresses avant de commencer à aller et venir, doucement d'abord, puis de plus en plus vite.
-Là... oh oui !!! Hooooo !!!!
Le visage empourpré, John Sheppard se laissa aller en arrière, ne retenant plus ses gémissements de plaisir tandis que son compagnon se mouvait en lui, trouvant son point de plaisir à chaque bout de course. Il n'arrivait plus à coordonner deux pensées tant tout son corps n'était plus que sensualité et abandon. Rodney se retira brusquement, provoquant un râle d'intense frustration chez son compagnon, mais il revint d'un seul coup en lui, profondément et John hurla alors son plaisir en se cambrant à sa rencontre. Ravi du résultat obtenu, MacKay réitéra le geste, criant à son tour tant la sensation autour de son membre était jouissive. Les deux hommes ne retenaient plus leurs manifestations de plaisir. Leurs corps étaient couverts de sueur et leur étreinte devenait frénétique. Soudain John sentit une boule remonter de son bas ventre pour venir exploser dans sa poitrine et il se laissa aller à la volupté dans un hurlement plus fort que les autres. Ses muscles internes se resserrèrent brusquement autour de la virilité de Rodney et à son tour celui-ci atteignit l'orgasme dans une démonstration vocale ne le cédant en rien à celle de son compagnon. John soupira et se laissa retomber sur la poitrine du canadien.
-Merci, murmura Rodney en l'embrassant dans les cheveux.
-Je t'aime, répondit simplement John en se redressant.
Puis il l'embrassa doucement.
-Moi aussi, je t'aime John, fit Rodney.
John enfouit son visage dans le cou du canadien qui le serra contre lui. Rodney sourit, le nez dans les cheveux sombres du militaire. Il se sentait bien, mieux qu'il ne l'avait été ces derniers temps. Ils restèrent quelques instants l'un sur l'autre, l'un dans l'autre, profitant de ce moment où tout ce qu'ils ne se disaient pas passait dans leurs corps repus, dans leurs mains dont les doigts s'entrelaçaient, dans leurs bouches qui se cherchaient, dans leurs sueurs qui se mêlaient, dans leurs c½urs qui battaient à l'unisson. Puis doucement Rodney se désengagea et s'allongea aux côtés de son amant, posant la tête sur son torse tandis qu'il lui caressait le dos avec tendresse. Ils étaient bien...C'est dans cette position qu'ils s'endormirent. Le lendemain matin John fut le premier à se réveiller. Il regarda son amant dormir. Il sourit tendrement. Rodney avait été doux et à son écoute. Son amour pour lui ne connaissait aucune limite. Il se pencha et embrassa son amoureux qui passa ses bras autour de son cou pour approfondir leur baiser. Leurs langues se mirent à danser un ballet sensuel puis ils s'interrompirent par manque de souffle. Rodney fit à son amant:
-Bonjour mon amour bien dormi?
-Bonjour mon chéri, fit John, oui et toi?
-Oui, fit le scientifique en souriant, mais tu sais si tu veux pas ma mort sur la conscience on ferait mieux d'aller prendre le petit déjeuner.
L'américain sourit avec tendresse puis ils se levèrent pour aller prendre leur douche. Un 1/4 d'heure plus tard ils sortirent des quartiers du colonel et partirent au mess. Quand ils arrivèrent leurs amis étaient déjà là. Ils prirent leur plateau et allèrent s'asseoir avec eux. Les deux amoureux leurs souhaitèrent le bonjour et John leur demanda:
-Comment allez-vous? Pas trop fatigués de cette soirée?
-Non ça va, fit Teyla rayonnante.
-Elisabeth a eu une bonne idée, fit Carson.
-Oui, fit Zelenka, et ça a permis à des couples de se former.
-Oh, fit le colonel, et qui sont les couples?
-Eh bien, fit Lorne, il y a Elisabeth et Ronon.
-Il y a Teyla et moi, fit le médecin.
-Zelenka et Lorne, fit Teyla.
-Hein? Fit Rodney en recrachant son café sur Carson.
-Merci Rodney, fit l'écossais.
-Quoi ça vous dérange? Fit Zelenka, vous vous êtes incapable de dire au colonel ce que vous ressentez pour lui.
John se tourna vers Rodney et lui dit:
-Rodney je crois qu'on devrait leur dire.
-Nous dire quoi? Demanda Carson.
-Tu es sûr de toi? Demanda le scientifique à son amant.
-Oui, fit Sheppard.
-Bon ben vas-y, fit McKay, dis-leur.
Le colonel prit la main de son compagnon, l'embrassa et dit à leurs amis:
-Rodney et moi sommes ensemble.
-Enfin, fit Zelenka.
Tout leurs amis les félicitèrent et après avoir quitté le mess alors qu'ils étaient dans les quartiers du militaire Sheppard était au balcon accoudé à la rambarde. Rodney vint le rejoindre et vint se placer derrière lui en lui demandant:
-A quoi tu pense bébé?
-A nous, fit John, A Zelenka, Lorne et à Elisabeth. C'est grâce à eux que nous sommes ensemble.
Il se tourna vers son amant et lui dit:
-Je t'aime Rodney. Je te promets que je ne te ferais aucun mal. Je serais toujours là pour toi.
-Moi aussi John, fit son compagnon.
Et c'est avec cette promesse qu'ils scellèrent leur avenir.
